25 Nouveauté (s) adulte (s)

Prénom : Joseph (non vérifié) Nom : Danko (non vérifié) Date et lieu de naissance : ignorés Situation familiale : ignorée Père : inconnu Mère : inconnue Domiciliation : ignorée Profession : tueur professionnel Employeur : inconnu Relations : néant Désolé, je ne peux pas être plus explicite, vu la « profession » qui est la mienne, et dans laquelle vous devez faire preuve de discrétion tout en étant opérationnel, de capacité de réaction, de sang-froid, le tout allié au souci du détail. Plus de 15 ans de « pratique », toujours en passant à travers les mailles des filets de la police, mais arrive toujours immanquablement cet instant de remise en cause du bien-fondé d’une telle activitéàmais aussi le ressenti du manque de lien social auquel s’ajoute le poids d’une certaine marginalité. Entre autresà Et comme une chose n’arrive jamais seule, une « rencontre ». « La » rencontre. Et je sais, très vite, qu’elle va m’impacter. Comment vais-je me comporter, réagir, en sachant que je suis quand même la personne la plus recherchée de France depuis tout ce temps ? D’autant qu’une série d’évènements, que l’on qualifie souvent « d’indépendants de notre volonté », vient mettre ma sécurité en péril. Même si certains des flics à ma recherche ne cachent pas à mon égard une certaine « sympathie ». Il est vrai que je ne « m’occupe » d’éliminer que des gangsters et truands notoiresà

Quand Pierre Angello, commandant expérimenté à la PJ de Grenoble, découvre les conditions très particulières dans lesquelles un homme a été assassiné à deux pas de l'hôtel de police, il est ébranlé. Les premiers éléments de l'enquête orientent ses recherches vers une femme et sa fille qui viennent de disparaître dans le massif de la Chartreuse, sans laisser de traces. Cette affaire hors norme va réveiller chez l'officier des sentiments profondément enfouis. En pleine tempête de neige, il se lance alors dans une course contre la montre haletante. Pourquoi s'acharne-t-il à traquer le coupable avec autant de hargne ? Parce-que c'est une histoire de vie ou de mort ? Mais de quelle vie s'agit-il ? La sienne, peut-être?Avec « Hirudo », Patrick PORIZI signe un cinquième polar où le suspense ne coagule jamais.

En vacances à Montpellier, Gregg trouve un mystérieux petit papier sur le trottoir. Son enquête va le conduire jusqu'en Roumanie pour essayer de retrouver l'inconnue des Beaux-Arts. Dans cette romance, l'auteur nous fait découvrir les méandres du réseau de la contrefaçon et les pratiques opaques de la fraude fiscale.

Existe-t-il des personnes "médicament" dans ce monde pathétiquement pas tout gentil tout beau ? La femme du XXIe siècle jouerait-elle ce rôle ? À travers ses propres secousses, Aveline réussira-t-elle à faire de ses doutes un moteur et à produire un peu de beauté et de justice autour d'elle en ne laissant personne la limiter ? La bienveillance chevillée au corps, sera-t-elle attentive au sort de monsieur Mendigot que le destin a mis sur sa route, un homme enraciné dans la rue ?

Des disparitions étrangesà Un pacte secretà Un tableau mystérieuxà Des morts suspectesà LA VILLA FAUVEà Un thriller terriblement addictif qui, de Manhattan jusqu'en Occitanie, nous entraine de soirées mondaines en scènes de crimes, et de domaines viticoles en galeries d’art, jusqu’à un dénouement des plus surprenants.« ù Alors, de quoi parle donc ce livre monsieur l’Écrivain ?J’avais fini par accepter l’invitation de Chantal Casanova, dite « la Veuve ». Nous étions tous les deux assis sur la terrasse dans des rocking chairs vintage en cuir crème et accoudoirs chromés, signés Renato Zevi. Face à nous, en contrebas, des vignes. Au-delà, l’étang de Thau et ses parcs à huîtres, avec en arrière-plan, la mer Méditerranée. ù C’est l’histoire d’un type qui se lance dans l’écriture de son premier roman et se trouve entraîné dans les méandres du monde des collectionneurs d’art.ù Et cela se passe où ?ù Entre New York et ici, en Occitanie.ù Il y a des meurtres ? Comme dans les Agatha Christie de ma jeunesse ?ù Euhà oui, quelques-uns.ù Humm. Excitant tout cela. Et du sexe aussi ? me demanda-t-elle le regard brillant. C’est important un peu d’érotisme dans un roman. Les femmes adorent. Les hommes préfèrent les vidéos, ils n’ont pas assez d’imagination. Voulez-vous un autre mojito ? Ou peut-être préférez-vous une coupe de champagne ?ù Non, non, un mojito fera très bien l’affaire, merci.ù Édouardà Édouardà Il est passé où celui-là encore ? ... »

Deux ans après la chute de l'Etat Islamique en Irak et au Levant, trois femmes sont retrouvées décapitées dans les environs de Paris. Au même moment, Julie Boidet, candidate au service clandestin de la DGSE entame un stage d'évaluation qui bien vite prend des allures inquiétantes. Chargé de l'enquête sur les décapitations, et aiguillonné par un informateur fantôme, le capitaine Potrel remonte la piste d'un mystérieux Gilgamesh jusque dans les Balkans. Sur fond de trafic d'enfants djihadistes, il va lever le voile sur un projet fou issu de quarante années d'errements géopolitiques de la France au Proche-Orient. Opération Némésis/K est le récit d'une vengeance dont les protagonistes en quête de sens se découvrent être les rouages d'une tragédie écrite depuis la nuit des temps.

Lucie, c'est la lumière : le souci de sa mère, la joie de son père. Lucie ne parle pas... presque : uniquement à son ami imaginaire. Lucie est différente, absente à ce vaste monde d'adultes étriqué, présente à cet incommensurable microcosme lilliputien imaginé. Imaginé ? Et si Lucie n'avait rien inventé de cet univers illuminé ?... Place de la Comédie, fourmillante de monde, zigzagante de trams, fulgurante de bruits. Alexia Combaillaux traîne avec peine sa fille chez le spécialiste. Assourdie, abasourdie, Lucie n'entend rien, ne voit rien. Rien ni personne, hormis... Gnome.

On peut se demander : qui fut le premier poète ? On estime que Homère était réputé d'avoir été un poète (Aède) de la fin du VIIIe avant JC. Dans ce livre, vous trouverez des poèmes comme : la terre, le sein, la pandémie, les fesses, les papillons, le moustique, le chat, le lac, le chemin, etc... Ne boudez pas votre plaisir de lire ce recueil de poèmes, vous ne le regretterez pas.

Traversé par des blessures, bricolé autour d'une histoire absente, le personnage principal tente de réunir les morceaux pour se donner une forme. Il revisite les lieux, convoque les personnages, les morts et les vivants pour construire son identité. Il nous conte un long voyage singulier fait de douleurs et de clins d'oeil ironiques. Personnage en dehors des normes, il s'accroche pour ne pas sombrer. Se réappropriant l'histoire, partageant son vécu, il voudrait réaliser ce trait d'union salvateur et incontournable entre hier, aujourd'hui et demain. La transmission est aussi au coeur de ses préoccupations. Seule possibilité de se retrouver et de vivre une certaine paix, espérant que ce dialogue intime l'apaisera. Il part de la mort pour remonter vers la vie, vie qu'il va féconder à la manière des spermatozoïdes. La mort, sa muse l'invite à un voyage intérieur, où se livre une bataille entre la lumière et les ténèbres. Il nous invite à aller au plus profond, au coeur du réacteur.

Enfant, Armonia se sait déjà différente. Née dans un corps qui n'est pas le sien, elle est confrontée à des phobies incontrôlables, des cauchemars, terrifiée par ce qu'elle sent en elle : une identité qu'elle ne comprend pas. Mais le carcan de la société, ainsi que son éducation, l'empêchent de mettre des mots sur son mal-être et elle se réfugie dans une vie normale, tentant par tous les moyens de renier qui elle est vraiment. Ce n'est qu'à cinquante ans que sa vie bascule, Armonia débute sa transition. Elle nous parle alors des péripéties de son parcours : les difficultés auxquelles elle est confrontée, les anecdotes parfois hilarantes, souvent tragiques, les personnes qui l'ont aidée ou sont venues contrecarrer son évolution, et enfin, l'accomplissement final lorsqu'elle devient une femme à part entière.Le témoignage passionnant du combat d'une femme pour devenir celle qu'elle sent vivre en elle depuis toujours. "Cette nouvelle identité, qui se révélait à moi, écrasait tout l'édifice de mon existence. À l'émotion de la découverte succédait l'angoisse. Mon enfance, mon adolescence, ma vie d'adulte n'étaient plus ce qu'elles avaient été. Je n'étais plus un homme donc toute ma vie d'homme s'effaçait. Comme dans un paradoxe temporel, changer cet élément essentiel effaçait tous les événements qui lui étaient liés. Je n'existais plus et il devenait vital de réécrire le scénario d'un film déjà joué et que beaucoup avaient déjà vu : mes enfants, mes amis, mes relations professionnelles et plus largement mon environnement social, institutionnel. Cette tâche m'apparut alors insurmontable.Pourtant, à y regarder de plus près, mon interprétation ne dépendait-elle pas du regard que je portais sur ma propre histoire ? Changer mon regard pourrait suffire, sans doute, à changer cette histoire à mes yeux, mais mes proches pourraient-ils accepter ma nouvelle identité ? Pourraient-ils dépasser le sentiment d'avoir été trompés voire trahis en découvrant que je n'étais pas la personne qu'ils croyaient connaître ?"

Mr Cran est un bricoleur naïf qui ne rêve que d'aventures. Alors qu'il s'ennuie dans la routine de sa petite ville, il se retrouve chargé par hasard d'une mission saugrenue : sauver une espèce végétale en voie de disparition, dont il ne resterait que sept graines. Armé de sa seule maxime fétiche "Si tu veux, tu peux", il se lance malgré lui dans des aventures rocambolesques autour du monde. Au cours de son périple, il affronte successivement : Freund, un policier transylvanien, des chauves-souris, un ancien bourreau, un routier dépressif, une statue articulée et bien d'autres écueils dressés sur sa route. Mais son ingéniosité et sa roublardise naturelle n'ont pas dit leur dernier mot !

Mr Cran est à la tête d'une petite entreprise de bricolage bien établie. Exécuter un chantier de peinture dans une vieille maison ne devrait pas poser de problème, du moins en théorie. Sauf si l'on y découvre un objet imprévu et intrigant. Cette découverte le projette dans un monde hostile où rodent les espions américains et la mafia chinoise. Par chance, il n’est plus seul pour affronter ces dangers : son employé et une jeune voisine vont l’aider à élucider cette énigme et déjouer les pièges qui se dressent sur son chemin. Et museler sa cliente, une femme à poigne qui lui met des bâtons dans les roues.

Monter au front sans arme ni gilet pare-balles. Soigner les autres au péril de sa vie. Se sentir utile en ce monde. De Sarajevo à Gaza, en passant par Grozny, la Colombie ou l'Afghanistan, Grégory se rend au chevet des sacrifiés sous l'égide de la Croix-Rouge internationale. Chaque victime sauvée est une victoire sur la folie des hommes. Chaque vie épargnée donne un sens à la sienne. Peu importe les cicatrices et les plaies invisibles que lui laisse chaque conflit. Poussé par l'adrénaline, par un courage hors du commun et par l'envie de sauver ceux que le monde oublie, Grégory prend de plus en plus de risques. Jusqu'au risque de trop. Jusqu'au drame... Ne pas flancher, ne pas s'effondrer. Ne pas perdre la raison. Choisir. Sauver cette jeune fille, condamner cet adolescent. Soigner ce quadragénaire, laisser mourir cet enfant. Choisir. Endurer les suppliques d'une mère, d'un père. Certains tombent à genoux devant lui, comme s'il était Dieu. Choisir. Tenter de sauver cette femme. Sacrifier sa petite fille qui n'a que peu de chances de survivre à ses blessures. Choisir. Et chaque fois, mourir un peu. Karine Giebel, indétrônable créatrice d'émotions fortes et authentiques, donne vie dans ce treizième roman à Grégory, héros des temps modernes. Tous deux nous forcent à garder les yeux grands ouverts sur que ce l'homme est capable de faire subir à ses semblables et interrogent l'humain qui est en nous, dans ce texte magistral qui embrasse la violence du monde. Karine Giebel est née en 1971. Elle est notamment l'auteure de: Meurtres pour rédemption (2006), Les Morsures de l'ombre (2007), prix Intramuros du festival de Cognac et prix SNCF du polar, Jusqu'à ce que la mort nous unisse (2009), prix des Lecteurs à Cognac et adapté sur France Télévisions, Juste une ombre (2012), prix Polar francophone du festival de Cognac et Prix marseillais du polar, Purgatoire des innocents (2013), prix des lecteurs du Var, Satan était un ange...

"Ils hurlèrent la vengeance au nom du Dieu de la Forêt" QUOI ? LE CONTENU. 21 nouvelles primées pour le Prix Bernard Lecache 2023 de la LICRA sur le thème écrire contre la haine : Le village disparu Claude Griesmar ; Petite balade des haines ordinaires Frédérique Nardin ; Terminus Agnès Renaud ; Autre moi-même Isabelle Giraudot ; Les oubliés Laure Gombault ; à mon ami jesse Vincent Di Serio ; Hérissé Thomas Lop Vip ; Pas de ça chez nous ! Marie-Christine Quentin ; Un amour assourdissant Roxane-Lou Aminian ; Ilétait une fois au Wolkayt Philippe Cantié ; Les couleurs de la liberté Isabelle Warion ; Les valises Florence Balligand ; La bête Manuela Deschamps ; Pour Sarah Nanni Cervo ; Ferme bien derrière moi Milly Adret ; Liturgie du transparent Richard Donini ; Les premiers pas de la haine Claudette Flint ; La vague et le ressac Pierre Malaval ; émilie Cléa Merucci ; Fleurs de givre Françoise Hausfater ; Les amants Patrick Uguen. En 2023, la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (LICRA) a organisé un concours de nouvelles intitulé écrire contre la haine - Prix Bernard Lecache. Un Grand Jury composé de personnalités du monde culturel, écrivains, hauts fonctionnaires, éditeurs, libraires, enseignants, responsables associatifs, a choisi les vingt et une nouvelles que La rumeur libre a accepté de publier. La LICRA est convaincue que les œuvres d'art sont un des vecteurs les plus efficaces des valeurs qu'elle s'efforce de promouvoir. Un roman, un poème, une chanson, une pièce de théâtre, un film, une œuvre plastique, une page de musique, en éveillant la sensibilité du lecteur, de l'auditeur, du spectateur, peuvent réussir là où le simple raisonnement, même appuyé sur un argumentaire impeccable, est impuissant à provoquer la prise de conscience qui conduit à s'engager contre le racisme.

Et si le pouvoir de décision était essentiel à notre humanité ? David Lisner, jeune chercheur ambitieux et cartésien, vit chez « les Réguliers », une société hyper-développée, hyper-connectée qui veille au bien-être des individus. Non loin de là, une région rebelle s’est coupée du reste du monde : « les Exilés ». Fidèles à une certaine philosophie de vie, ils rejettent radicalement cette société. David Lisner se voit confier malgré lui une mission de haute sécurité : se rendre dans ce territoire hostile et entrer en contact avec Ève Montoya, la nièce et l’unique héritière de l’éminent sociologue Robert Solo qui vient de décéder. Son objectif : récupérer un rapport explosif pouvant mettre en péril tout l’équilibre de la société des Réguliers. Mais Ève, une jeune femme à la personnalité libre, n’entend pas se laisser dicter sa conduite. D’ailleurs, pourquoi David fait-il ce qu’on attend de lui ? Un roman initiatique et original qui donne furieusement envie de retrouver son pouvoir de décision, de jouir de sa liberté, de se réapproprier sa vie.

Comment guérir des violences du monde et de l¹amour ? Faut-il choisir la solitude ou risquer de se brûler à la lumière du bonheur ? Une prophétie de la pythie de Delphes, la rencontre d¹une ravissante Athénienne[xe2][x80][xa6] et voilà scellé le sort de Noam, qui débarque en Grèce au Ve siècle avant Jésus-Christ. Saura-t-il conquérir sa place dans cette ville de tous les possibles sensuels et amoureux, où sont en train de naître la démocratie, le théâtre et la philosophie ? Comment lui, ce métèque, cet étranger, pourra-il obtenir la citoyenneté athénienne pour pleinement participer à la vie de la cité, aux festivités, aux concours d¹éloquence, voire aux Jeux olympiques qui commencent quelques mois plus tard ? à l¹ombre de l¹Acropole et des statues des dieux, dans les pas d¹Aristophane et de Socrate, à la rencontre du médecin Hippocrate, du grand stratège Périclès ou de la troublante Aspasie, ce fascinant roman d¹éric-Emmanuel Schmitt nous transporte avec une érudition infiniment joyeuse aux sources mêmes de notre civilisation.

Eddie et Nora Bauer forment un jeune couple flamboyant. à la tête d'un grand cabinet de conseil, Eddie assure à sa famille un train de vie très confortable. Quant à Nora, elle se partage entre la création de bijoux et l'éducation de Leni, adolescente promise à une brillante carrière d'athlète depuis qu'elle a été repérée par le charismatique entraîneur Jonah Sow. L'avenir semble sourire à ces heureux du monde jusqu'au jour où Eddie apprend que son associé l'a trahi, conduisant le cabinet à la faillite. Ruiné, il fait le choix de ne rien dire à Nora, ni à Leni, et multiplie les mauvaises décisions. Tandis que l'atmosphère familiale se dégrade, d'étranges phénomènes se produisent : des bêtes sauvages hantent les rues, des incendies rongent les collines voisines, de violentes bourrasques surprennent les habitants. Une menace plane sur la famille Bauer comme sur la ville. Dans ce roman haletant, Valérie Tong Cuong interroge nos choix de vie et nos renoncements à l'heure où tout vacille. Avec force et sensibilité, elle nous rappelle que les pires bouleversements permettent quelquefois à l'être humain de s'affranchir de ses peurs les plus profondes et de conquérir sa liberté.

Dans l'univers hostile du Grand Nord, personne ne vous entend crier. Détective et criminologue à Lyon, Teddy Schaffran apprend que le corps de sa fille a été découvert dans une ville minière très isolée du Grand Nord québécois, Norferville. Morgane a été sauvagement mutilée, abandonnée dans la neige non loin d'une réserve autochtone. Sans réfléchir, Teddy plaque tout pour se rendre sur place, bien décidé à comprendre ce qui s'est passé. Là-bas, Léonie Rock, une flic métisse, est mise sur l'affaire. Elle est alors contrainte de renouer avec cet endroit coupé de tout où elle est née et où, adolescente, trois inconnus l'ont violée. Un retour vers son enfer, alors que les températures frôlent les -20°C. Ensemble, ces deux êtres éprouvés par la vie vont se démener pour trouver des réponses malgré l'inhospitalité de la nature et des hommes.

La saison touristique touche à sa fin dans ce village niché sur les rives du lac d'Annecy. Comme souvent, Antoine passe la soirée au Café des Sports avec les habitués. L'atmosphère est à la fête. Mais quand, au petit matin, on découvre le corps d'une femme assassinée au bord de l'eau, c'est vers lui que se portent les regards. Connu de tous, jugé instable par beaucoup, y compris par sa propre famille, ce bientôt quadragénaire aux airs d'éternel adolescent fait vite figure de coupable idéal. Sans doute un peu trop. Car, ce soir-là, ils sont nombreux à être partis tard dans la nuit. Dans ce roman redoutable empruntant au genre du roman noir, Olivier Adam donne la parole à tous les protagonistes de l'affaire et fait l'autopsie d'une communauté où sont tapis la violence des hommes et leurs silences.